On peut subir une violence psychologique sans même qu’on ne le sache. Cependant, lorsque le fait devient flagrant et qu’on est sûr d’en être victime, il est nécessaire de prendre les mesures nécessaires. Mais que faire ? Voici quelques conseils utiles à considérer face à cette situation.
Réaliser une expertise psychologique en cas de violence psychologique
Si ce que vous cherchez est une preuve de violence psychologique, ce qu’il vous faut, c’est un rapport d’expert psychologique. L’expertise psychologique est un document réalisé par des psychologues spécialisés, qui analysent comment la situation vous a affecté sur le plan psychologique. Il sert de preuve dans une procédure judiciaire. Les juges et les avocats le demandent souvent comme outil pour déterminer la situation mentale de l’accusé au moment des faits. Ce type de document peut être utilisé en droit civil, en droit de la famille, en droit du travail, ou en droit pénal. Savoir s’il est jugé bon ou non d’effectuer cette expertise relève des conseils d’un avocat. Ce spécialiste du droit saura quelle procédure on devra adopter pour faire face à ce type violence.
Comment reconnaître une violence psychologique ?
Les formes de violence psychologique ne s’établissent pas seulement par des interdictions et des insultes directes. Mais aussi par des méthodes très subtiles, lentes et graduelles qui empêchent la détection dans la plupart des cas. Le droit de se sentir libre diminue, provoquant une grande confusion chez la personne qui le subit. Car en n’étant pas explicite, il est nié, justifié ou minimisé. La personne qui vous offre de l’affection sans condition est la même personne qui vous rabaisse et porte atteinte à votre propre identité. Souvent dans un contexte d’entraide supposée. De plus, la violence et l’amour se produisent dans des périodes qui alternent dans le temps. Donc rester dans cette relation pendant une très longue période est généralement le plus fréquent.
Comment signaler une violence psychologique ?
Contrairement à ce que l’idéologie populaire laisse entendre, le Code pénal protège aussi bien les hommes que les femmes de ces violences. Avant de déposer une plainte, il est conseillé d’exposer votre situation en consultant un avocat pour voir la meilleure marche à suivre. Une fois que vous aurez pu établir une stratégie appropriée, et aussi recueilli quelques preuves, vous devrez vous rendre à la police pour porter plainte. Normalement, après une plainte d’une victime présumée de violence psychologique, la seule preuve qui existe habituellement est la déclaration de cette personne. Il y a aussi des éléments périphériques, comme le rapport de police qui est établi lors du dépôt de plainte.